(3 h 30 de marche)
Bonnes prévisions météo pour les 3 jours à venir, c'est le moment d'aller faire le trek du Landmannalaugar ! Après un voyage en bus de 4 h, dans des paysages somptueux et une piste terminale de 30 km qui met la mécanique à l'épreuve (bus surélevé 4 roues motrices), nous arrivons au "camp de base" de Landmannalaugar. Beaucoup d'affluence, des groupes organisés, guidés, un peu ambiance GR20. Le paysage est incroyable, ahurissant... Après 3 h 30, nous arrivons au refuge Hrafntinnuskers. Pas terrible, 3600 kr la nuit, pas de douche. Nous avons la chance de parcourir ces contrées sublimes par un beau temps couvert, avec une petite ondée le soir.
Source chaude alimentant un bain aménagé dans le ruisseau.
Obsidienne
12 juillet
(6 h30 de marche)
Encore de belles zones géothermiques et des champs de neige... Beaucoup de monde, un peu moins qu'hier. Nous passons à côté du refuge près du lac d'Alftvatn. Y sont affichés la météo et l'état des gués et un précepte:" Espère le meilleur, prépare le pire!"
Peu après, nous passons notre premier gué. Nous enfilons nos chaussettes hautes étanches Reed et nos imitations de Crocs: essai concluant! Plus tard, deuxième gué, mais beaucoup plus large, avec beaucoup de courant, au milieu d'un désert de lave. Après quelques hésitations, Cathy franchit la rivière... Mais l'eau étant monté jusqu'à mi-cuisse, les chaussettes gardées à l'intérieur des chaussettes étanches sont trempées!L'eau est entrée par le haut...Pour couronner le tout, il se met à beaucoup pleuvoir, une pluie fine mais qui nous montre les limites de nos vêtements "imperméables". On aurait dû mettre nos vestes Frog Togs par-dessus nos vestes comme on avait prévu. On s'arrête bivouaquer parce qu'on est trempés au milieu du désert de sable noir, endroit magnifique!
(7 h de marche)
Nous quittons le désert noir, traversons un autre désert café, peuplé de cathédrales volcaniques moussues. Nous longeons puis traversons de belles gorges ou s'écoule l'eau argileuse issue du glacier Myrdjokul tout proche. Nous remontons sur le plateau et commençons à rencontrer des gens. S'ensuivent de grandes étendues plates un peu monotones puis apparait le glacier Eyafajajokul.
Nouveau gué tout en largeur, plein de méandres, facile! Nous arrivons au refuge de Porsmörk par des sentiers fleuris et verdoyants, quasiment exotiques après le dénuement minéral des deux jours précédents!
14 juillet [Porsmörk - Skogar]
( 27 km _ 9 h de marche)
Prévenus par le gardien du refuge d'un fort coup de vent, nous suivons ses conseils et partons vers 6 h. La montée se fait par des arêtes torturées jusqu'à un col où nous luttons contre un violent vent de face. Puis nous nous perdons dans le brouillard au pied d'un des cratères de l'éruption de 2011 de l'Eyafajajokul. nous retrouvons un groupe également égaré . Une boussole "sauve" tout le monde et nous ramène aux piquets de balisage. C'est assez difficile de suivre les traces dans le sable ou la neige, car elles s'effacent rapidement. Quant aux piquets de balisage, il y en a un tous les 50 m. La descente vers Skogar est longue, très longue... Mais très belle puisque nous suivons un torrent qui creuse une gorge où se succèdent des cascades (au moins 15) . La plus belle est celle qui tombe du plateau vers la plaine côtière. Au pied de la cascade, nous nous installons au camping et allons manger au restau- boutique à côté. Pas cher (10 € le fish and chips),wifi gratuit...